La Ferme de Montaquoy
Qui court la campagne trouve le chemin
» Cet album d’images, de dessins, de photos, de souvenirs qui ne sont pas tous les miens est l’histoire d’Ernest, de Madeleine, de Valentine. De trois générations paysannes. D’une famille. De leurs travaux et de leurs jours. »
Ernest Loste, 20 ans, viticulteur ruiné par le phylloxera, arrive de son Bordelais natal à Paris. La capitale est un tourbillon et Ernest y prospère en suivant sa passion des automobiles. Mais la terre lui manque. Et voici qu’en 1920, à un jet de pierre de la ville, il découvre ce qui deviendra la ferme de Montaquoy. Il en fera une exploitation pilote.Viennent les Trente Glorieuses et Madeleine, sa fille, prend la relève. Mais elle doit se plier aux nouvelles exigences : remembrement, rendement, mécanisation. Avec l’appauvrissement des sols, les lignes de comptes fléchissent. Et si on moissonne toujours, c’est pour la beauté du geste.Au début du nouveau siècle, c’est Valentine qui entre en scène. Elle lâche le cinéma, Londres et beaucoup de choses amusantes. Elle passe un CAP d’agriculture. Elle rêve. Son rêve prend forme. La ferme revivra sur un mode vertueux. Des blés anciens, une farine d’exception, une terre apaisée.Voici l’histoire de la ferme de Montaquoy, en pays gâtinais. Album de dessins et de photos, de souvenirs qui forment la geste de trois générations paysannes. De leurs travaux et de leurs jours.