La baguette de pain, image du Français typique, n’est que l’une des formes que peut prendre le pain. Nathalie Helal vous raconte son histoire, sa fabrication et les multiples sortes de pain que l’on mange aujourd’hui.
Aliment sacré et riche en symboles, le pain est un acteur incontournable de l’histoire, et même, depuis son apparition, un marqueur social et un indicateur fiable de la vie économique et politique d’un pays.
En France, il n’y a pas de repas digne de ce nom, sans pain, et si l’image du Français coiffé d’un béret et tenant une baguette sous le bras est caricaturale, elle exprime néanmoins notre fierté nationale.
En dehors de cette fameuse baguette, il existe aussi le pain complet, de seigle ou de maïs, le polka, le boulot, la ficelle, la flûte, le pain de campagne ou au levain, le pain aux céréales ou le pain de mie… Peu importe sa forme, puisqu’il fait partie de notre quotidien et doit même, selon l’Ancien Testament, se gagner à la sueur de notre front.
Mais le pain doit essentiellement à la qualité des farines et du levain qui le composent, au savoir-faire des boulangers et, aujourd’hui, pour le meilleur et pour le pire, à la logique de rentabilité.
Pour nous faire découvrir ce savoir-faire des boulangers et les différentes sortes de pain, Nathalie Helal a invité Nathaniel Doboin, Adriano Farano, Valentine Cantenot et Dominique Anract.
Nathaniel Doboin est le co-fondateur et dirigeant de la maison Chambelland, boulanger à Paris, spécialiste du pain bio et sans gluten.
Adriano Farano est le fondateur des boulangeries Pane Vivo, à Paris, également auteur du passionnant Je ne mangerai pas de ce pain-là, aux éditions du Rouergue.
Valentine Franc est céréalière et meunière à la Ferme de Montaquoy dans le Gâtinais, à Soisy-sur-École.
Julien Cantenot est boulanger et le fondateur de l’Atelier P1, à Paris dans le 18e arrondissement.
Dominique Anract est le président de la Confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie française.
ERRATUM : La boulangerie La Pompadour, située dans le 16e arrondissement de Paris au 110, rue de la Tour, citée comme appartenant à Dominique Anract est actuellement en gérance.